Quynh Nguyen

 

Biographie

 


En tant que boursière Fulbright, Mademoiselle Quynh Nguyen, vient de compléter une année d’études à Paris avec la pianiste française Yvonne Loriod Messaien qui la décrit très élogieusement ainsi : « une excellente jeune pianiste de grand talent. Son interprétation est claire, expressive et distinguée; elle possède une excellente technique et une maîtrise du rythme, des couleurs et des styles exceptionnelles. C’est une artiste intellligente et raffinée à laquelle je souhaite une brillante carrière.». Quynh Nguyen a été sélectionnée comme l’une des “19 jeunes stars de demain” dans l’article “ Jeunes Artistes: Le Frisson de la Découverte” de l’édition 2004 de la publication Musical America. Le Boston Globe, en octobre 2003, la décrit comme” une grande musicienne très expressive à la sonorité souple et mélodieuse et qui excelle dans tout ce qui requiert de l’élégance, du goût, de l’équilibre, de l’esprit et le sens de la proportion. ” Le New York Concert Review (été 2001) applaudit cette ‘’véritable artiste si merveilleusement communicative et comme enivrée du plaisir de vivre sa musique et de le partager avec ceux qui ont le bonheur de l’entendre jaillir de son âme.”

Née au Vietnam, Quynh Nguyen a commencé le piano à l’âge de quatre ans. Elle a donné son premier récital quand elle avait neuf ans, et a effectué son début orchestral à onze ans, interprétant le Concerto pour piano de Mozart en ré mineur, K. 466. Elle a aussi donné un récital cette même année à Moscou. A l’âge de 13 ans, elle bénéficia d’une bourse pour étudier le piano avec Oleg Musorin à l’Institut Gnessin de Moscou.

Ancienne boursière à la Julliard School et au Mannes College of Music, Mlle Nguyen est actuellement candidate pour un doctorat en musique au Graduate Center de la City University de New York. Parmi ses professeurs on peut compter Martin Canin, Jerôme Rose, Jacob Lateiner, Bella Davidovitch, Robert Turner et Ton That Triem. Elle a joué lors des cours donnés par les maîtres Tatiana Nicolieva, Garrick Ohlsson, Bryce Morrison, Jeffrey Siegel, Jeffrey Swann, Victor Rosenbaum, Pavlina Dokovska, Peter Frankl, Richard Goode et Andras Schiff.

Mademoiselle Nguyen a remporté des prix prestigieux de plusieur national et international piano competitions et elle a acquis une grande expérience de concert partout dans le monde – en Hongrie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en France et aux Etats-Unis. Elle a souvent été programmée dans les stations de radio suivantes: WQXR à New York, North Indianapolis Public Radio, section musique classique, WHRO-FM, en Virginie, 89.9 WDAV Classical Public Radio, en Caroline du Nord et Classical 94.5 WNEDFM à New York. Elle est passée à l’émission télévisée “ Grand Piano” à Los Altos en Californie et aussi à la télévision japonaise et vietnamienne.

Mademoiselle Nguyen a été invitée à joindre la faculté du International Keyboard Institute & Festival à New York City et la faculté du Music Department of Hunter College, City University of New York.

Revue de Press

The Boston Globe, Octobre 2003
Par Richard Dyer Samedi soir, elle a donné son premier concert local et il est facile de comprendre le succès obtenu même auprès des mélomanes les plus exigeants. Sa manière de jouer si expressive et si souple s’allie parfaitement à sa mélodieuse sonorité. Sa sensibilité, sa poésie sont tellement présentes, et quand elle nous régale de rythmes enlevés et d’inflexions piquantes, sa merveilleuse virtuosité est époustouflante – comme dans l’ Andante
spianato et la Grande Polonaise Brilliante de Chopin ou bien dans la valse également de Chopin qu’elle a interprétée lors d’un bis superbe. Quynh a débuté son concert avec une étonnante sonate en sol mineur de Muzio Clementi qu’elle interpréta dans un style romantique inspiré de l’opéra. Son jeu dans “ le Tombeau de Couperin” de Ravel était fabuleux: elle excelle dans tout ce qui requiert de l’élégance, le sens de la proportion et de l’équilibre, la sûreté du goût et de l’esprit. La “ Kreisleriana” de Schumann était presque trop joliement interprétée, agrémentée…

Yvonne Lorriod-Messiaen
Septembre 2003
Professeur Honoraire au Conservatoire de Paris
“ Je vous ai entendu jouer avec grand plaisir et je trouve que vous êtes une excellente pianiste !
Un jeu limpide, expressif, distingué,une technique parfaite; je vous félicite !”

Jerome Rose, pianiste
Septembre 2003
Professeur, Mannes College of Music
Fondateur et Directeur de l’International Keyboard Institute & Festival
“ … Sa maîtrise du piano est incontestable, corroborée par ses nombreux concerts, la critique et les enregistrements. Elle fait preuve, lors de ses concerts, d’une combinaison unique de virtuosité de poésie et de passion. C’est toujours une grande joie d’être parmi le public quand elle joue… C’est une pianiste brillante… Elle a travaillé avec moi tout comme avec Bella Davidovich et elle est véritablement une artiste fabuleuse…Elle excelle en tout… Il y a une beauté et une force telles dans son jeu qu’elle détient toutes les qualités pour faire d’elle une superbe interprète de Chopin.

International Piano Magazine
Édition novembre/décembre 2002
Benjamin Ivry
Née en 1976 à Hanoï et d’origine vietnamienne, naturalisée américaine, la pianiste Quynh Nguyen a étudié à la Juillard School and Mannes College of Music après ses débuts à Hanoï et une formation antérieure à l’Institut Gnessin de Moscou avec Oleg Musorin comme professeur. A New York elle a compté parmi ses professeurs Martin Canin, Jerôme Rose, Jacob Lateiner, Bella Davidovitch et Robert Turner. Elle a donné des concerts en Hongrie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche et aux États-Unis. Douée d’une tendre musicalité et d’un prodigieux équilibre entre les deux mains, elle interprète d’une manière irrésistible Schubert et Chopin dans son nouveau CD.Dans son interprétation du Nocturne de Chopin en fa bémol, ses trilles renferment une emotion tout à la hauteur de la musique, alors qu’elle exprime si bien les envolées joyeuses nécessaires dans l’Andante Spianato et La Grande Polonaise du même compositeur.


Quynh Nguyen donna son premier récital à New York, l’année dernière; elle fut acceuillie par un commentaire très enthousiaste du critique et expert du piano Harris Goldsmith, ordinairement plus réservé. Il s’exclama en ces termes:“ Le jeu et la musique de Mlle Nguyen sont empreints de grâce,de beauté et d’exubérance. C’est une véritable artiste si merveilleusement communicative et comme enivrée du plaisir de vivre sa musique et de le partager avec ceux qui ont eu le bonheur de l’entendre jaillir de son âme. Quelle association de l’intelligence, de la sophistication et du goût ! Le Schubert de Nguyen est d’une grande fraîcheur et rapide, avec une sorte d’approche poétique alliée à une grande dextérité dans la tradition du défunt virtuose russe Yuri Egorov,
quoique plus souple et plus attachante que dans la manière de jouer quelque peu tape-à-l’oeil de ce dernier.


Maintenant installée à New York, Nguyen compte dans son répertoire de piano la Deuxième et la
Quatrième de Beethoven (elle pourrait tout aussi bien y inclure la Troisième) et les concertos de Schumann et de Chopin. Il serait intéressant de l’entendre jouer Mozart et Mendelssohn. On rencontre rarement une jeune artiste avec un tel sens de la mélodie, avec un tel naturel, une manière de jouer si vivante et coulée, permettant à la musique de respirer librement. Cette souplesse dans l’interprétation donne libre cours à la poésie et à l’émotion. Quynh Nguyen est déjà une pianiste de grand talent dans la lignée de Klara Wurtz et d’ Irina Rees.

Christian Science Monitor Magazine
22 septembre 2002
Par Benjamin Ivry
“ Prenons la pianiste vietnamienne-américaine Quynh Nguyen. L’année dernière, elle a donné son premier récital à New York donnant suite à un compte rendu rare donné par le doyen des critiques du piano aux États- Unis, Harris Goldsmith. Ce dernier a applaudi l’interprétation de Chopin de Mlle Nguyen en affirmant qu’elle jouait avec plus d’éloquence que les grands maîtres du piano comme “ Ignaz Friedman, Perahia, Horowiz, Rubinstein ou qui que soit d’autre dont les interprétations demeurent présentes à l’esprit.
Ce type de réaction aurait garanti, en d’autres temps, un contrat d’enregistrement, d’autant qu’elle est jeune et photogénique. Au contraire, elle a dû payer elle- même pour ses deux CDs qui sont disponibles sur son site internet.
“ … Il serait mieux d’avoir un contrat d’enregistrement avec une grande maison de disques, nous dit-elle, mais je suis heureuse que ma musique ait touché un public beaucoup plus large …”

Le New York Times
7 juin 2002
Par James Oestreich
“ Cette jeune artiste, née au Vietnam et formée en Russie aussi bien qu’aux États-Unis, a reçu de grands éloges de la part de mélomanes distingués de New York pour son premier récital l’année dernière. Actuellement elle nous propose un programme très varié, composé de Clémenti (Sonate Op. 13 No 6), Schumann (“Kreislariana”), Ravel ( le Tombeau de Couperin) et Corigliano
( “ Fantasia sur un Ostinato ”). Demain à 20h 30, au Martin Concert Hall, 129 West 67th Street, Manhattan, (212) 501-3330.

New York Concert Review
Été 2001
Compte rendu de Harris Goldsmith
Pour ses débuts à New York, le 3 mars, l’interprétation de la pianiste Quyng Nguyen fut d’une exceptionnelle distinction au Weill Hall dans le cadre des Debut Winners Series pour les artistes internationaux. Née au Vietnam dans une famille de musiciens, Nguyen a donné son premier récital à l’âge de 9 ans et a fait ses débuts orchestraux à onze ans, interprétant le concerto de Mozart No 20 en ré mineur, K.466. La même année, elle a joué à Moscou et à 13 ans, elle bénéficia d’une bourse pour étudier le piano à l’Institut Gnessin de Moscou. Elle
a poursuivi ses études par la suite, comme boursière à la Julliard School et au Mannes College of Music où elle a obtenu respectivement sa licence et sa maîtrise. Elle est actuellement inscrite au CUNY pour un doctorat en musique et compte parmi ses professeurs : Oleg Mussorin, Robert Turner, Bella Davidovich, Alexander Paley, Jacob Lateiner et Jerome Rose. Et comme sa bio pour le récital l’indique, “ Elle a joué lors des cours donnés par les maîtres Tatiana Nicoleiva, Garrick Ohlsson, Bryce Morrisson, Pavlina Dokovska, Peter Frankel, Richard
Goode et András Schiff ”. Les références de Mademoiselle Nguyen sont résolument impressionnantes et il n’est point étonnant qu’elle se soit distinguée dans de nombreux concours de piano et qu’elle ait acquis une telle expérience de concert dans le monde entier : Hongrie, Allemagne, Autriche et aux États-Unis.
Ce récital de rêve a glorieusement dépassé mon attente et même mes espoirs les plus chers. Le jeu et la musique de Mlle Nguyen sont empreints de grâce, de beauté et d’exubérance. C’est une véritable artiste si merveilleusement communicative et comme enivrée du plaisir de vivre sa musique et de le partager avec ceux qui ont eu le bonheur de l’entendre jaillir de son âme. Quelle association de l’intelligence, de la sophistication et du goût ! Elle est par ailleurs (de sa manière si discrète) une virtuose accomplie, capable d’exécuter même les compositions les plus ardues et les plus subtiles de son propre répertoire. (la Suite Anglaise en sol mineur de J. S. Bach BMV 808, la Sonate de Schubert en ré majeur, Op. 53, D 850; et trois des pièces maîtresses les plus
rares de Chopin, son Scherzo No. 4 en mi majeur, Op. 54, son dernier Nocturne en fa bémol majeur, Op. 55 No 2 et son plus récent mais difficile Andante Spianato et Grande Polonaise, Op. 22).
La Suite de Bach s’envola avec un brio contagieux. Son attaque avec le prélude d’ouverture aurait pu sembler au départ dangereusement précipitée mais le contrôle du rythme était sûr et admirablement régulier. Suivirent L’Allemande, la Courante, la Sarabande, la Gavotte et la Gigue, toutes partageant la même splendid musicalité. La Sarabande était particulièrement modeste et éloquente, et elle introduisit un sens de l’humour ravissant à sa souple interprétation de la Gavotte (avec ses basses répétées évoquant le tambourin dans sa seconde suite d’accords à l’emphase exquise et de bon goût, et le quasi Schumanesque Maggiore Central Trio à
la saveur indicible.
Le premier mouvement de la Sonate de Schubert prit un envol d’une vitesse quasi fulgurante laissant peu de place à la réserve. Mlle Nguyen aurait peut-être pu consentir à un iota de solidité tonale pour faire quelque peu respirer cette envolée extrêmement caractéristique de Beethoven. Mais il n’en demeure pas moins que le croisement des mains relativement inhabituel et d’autres “ excentricités “ étaient parfaitement maîtrisés (pas de précipitation à la Schnabel cette fois-ci) . Le sens inné de la couleur et du rythme de Mlle Nguyen a permis au deuxième mouvement potentiellement répétitif du Con Moto de demeurer aérien. (la myriade de variations en
filigrane était merveilleusement créative, captivant ainsi l’assitance). Pour une fois, il n’y avait pas cette exécution stéréotypée du rythme dans l’Allegro Vivace Scherzo telle qu’elle a été établie dans le célèbre vieil enregistrement du même Schnabel) et ce fut rétrospectivement une nouveauté sans pretention comparée aux interprétations précédentes, Le Rondeau, Allegro Moderato, joué un peu plus rapidement que d’ordinaire, a recréé d’une manière délectable les rimes d’une contine enfantine dans cette version superbe et légère
Il en fut de même pour la série de Chopin interprétée après l’entracte : le quatrième Scherzo avait un légèreté de tulle quasi Mendelssohnienne. Le jeu en filigrane fut malicieusement mis à l’écart pour céder la place aux octaves sonores alors que le Trio Central fut achevé sans affectation ou contorsions. Le nocturne était meme encore plus remarquable, le clou de l’après-midi. Je ne l’ai jamais entendu jouer si éloquemment, que ce soit par Ignaz Friedman, Perahia, Horowitz, Rubinstein ou qui que ce soit d’autre dont les interprétations demeurent présentes à l’esprit. (ce fut assurément sublime.) L’andante Spianato était d’une simplicité classique et proportionnée et la grande Polonaise qui suivit d’une brillance et d’une assurance fabuleuses de par un jeu de la
main gauche irréprochable et des sonorities d’octaves rendant l’ensemble d’autant plus élégant et efficace.
Quynh Nguyen fera sans nul doute encore plus parler d’elle . C’est un nom que l’on n’oubliera pas de sitôt.

Arthur S. Danner
Janvier 2001
Département de Musique, West Los Angeles College
“ Quelle soirée fantastique !… Nourissant l’âme et l’esprit ! Je me sens inspiré et fougueux.

Bella Davidovich
Novembre 1999
Professeur, Julliard School
“ J’ai l’honneur de l’avoir eue comme étudiante à la Julliard School pendant quatre ans durant lesquels elle a fait ses preuves en tant que jeune artiste au talent prodigieux. Elle dispose d’atouts techniques et musicaux impressionnants alliés à sa discipline et son profound désir de mieux faire. Elle a fait de remarquables progress en faisant ses études avec moi et j’ai hâte de voir la pianiste professionnelle qu’elle est en puissance.”

Rundschau fur Meizig- Wadern
Journal de Wadern, Allemagne 1996
“…Elle personnifie d’une manière impressive et superbe ce qui caractérise la création musicale à travers sa fougue et sa souplesse. Elle envoûte l’assistance avec sa technique en filigrane et sa musique… [et] le public a ovationné cette romantique musicale. ”
“ Cette pianiste a compris et maîtrise parfaitement les nuances dramatiques lyriques et profondes des compositions de Chopin, ce que le public a très fortement applaudi.”

Alvin Mills
1992
Chef d’orchestre permanent et Directeur musical de l’Ochestre Symphonique de Brentwood-Westwood
“… C’est une excellente pianiste… Nous sommes fiers de son oeuvre”

Dr David Lawrence
Septembre 1992
Producteur de l’émission télévisée Grand Piano
“ Le Beethoven (sonate), en particulier, fut bien pensé, bien senti, musical et techniquement parfait – Tout ce que le public demande d’un interprète. "